La phobie sociale est un trouble qui handicape divers aspects de la vie d’une personne. Ceux qui en sont victimes sont angoissés à l’idée d’avoir des rapports sociaux. Le regard des autres, la peur d’être jugés ou d’être humiliés les poussent à éviter toutes formes d’interactions sociales. Pour vaincre la phobie sociale, les thérapies naturelles telles que l’hypnose et la PNL s’avèrent être des solutions efficaces.
Comprendre la phobie sociale
La phobie sociale, aussi appelée l’anxiété sociale, désigne un manque d’aisance et d’assurance en société. Comme on l’a vu plus haut, un sujet souffrant de phobie sociale a tendance à s’isoler et à se renfermer sur lui-même afin de s’échapper de situations stressantes. Ce trouble peut engendrer de graves répercussions sur la vie professionnelle, personnelle et familiale. Et il peut également créer d’autres problèmes comme la dépression et la dépendance. Mais quelle est la cause de l’anxiété sociale ?
Des expériences traumatisantes durant l’enfance, des moqueries, de l’humiliation ou du harcèlement scolaire peuvent être à l’origine de ce trouble. Par exemple, si un enfant est constamment humilié ou jugé par sa famille et ses paires, en grandissant il a une forte chance d’être atteint de phobie sociale. Les facteurs comme l’éducation et l’environnement y ont aussi un rôle à jouer.
Le tremblement de voix, l’étourdissement, malaise et palpitations cardiaques sont quelques symptômes de l’anxiété sociale.
Vaincre l’anxiété sociale grâce à l’hypnose et la PNL
Pour opérer des changements, l’hypnose s’adresse directement à notre inconscient. En étant dans un état de conscience modifiée, nous avons accès à nos ressources enfouies et il nous est possible de nous défaire des traumatismes, des pilotages automatiques qui se sont installés durant notre enfance.
Concernant la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), il s’agit d’une technique qui s’intéresse aux schémas comportementaux d’une personne. La PNL est connue comme une boîte à outils pouvant transformer les échecs en stratégies de réussite.
Voyons comment ces deux approches sont efficaces contre la phobie sociale :
Confiance en soi
Dans le cas d’une phobie sociale, le travail est axé sur la confiance et l’estime de soi. Les personnes atteintes de l’anxiété sociale ont souvent un manque de confiance en elles, ce qui les pousse à rester dans l’ombre et à fuir les situations sociales. Des outils hypnotiques comme les métaphores et les suggestions peuvent leur permettre de reprendre confiance en elles et d’avoir une nouvelle image plus positive d’elles-mêmes.
Elles commenceront à prendre conscience de leur valeur et de leur potentiel. L’angoisse et les croyances limitantes qui alimentent leurs phobies vont se dissiper petit à petit. Ainsi, elles pourront affronter les regards des autres sans que cela éveille leur crise d’angoisse.
À noter qu’en PNL on peut également travailler sur la confiance en soi grâce à des techniques telles que « l’ancrage ».
Émotions négatives
Ceux sujets à la phobie sociale peuvent être confrontés à des émotions négatives qui nourrissent davantage leurs peurs et leurs angoisses. Grâce à la désactivation d’ancre, un protocole d’hypnose, ils ont la possibilité de transformer leurs émotions limitantes en des émotions ressourçantes. La désactivation d’ancre a pour but de neutraliser des émotions négatives en ancrant successivement deux états, une ancre négative et positive pour ensuite les activer simultanément.
Comme notre cerveau est incapable de traiter simultanément deux émotions opposées, une sorte d’annulation se produira. Ceci permettra à la personne d’avoir une meilleure gestion de ses émotions et d’adopter une réaction neutre, plus écologique, face à l’objet de sa peur (par exemple, parler à un inconnu ou faire une présentation orale).
Gestion de la peur
En PNL, on applique la méthode de « double dissociation » pour accompagner le sujet à se défaire de sa phobie, de toutes les sensations désagréables qui y sont liées, et à mieux gérer sa peur d’une manière plus rationnelle. Cette approche prend en compte le rapport émotionnel du sujet face à sa phobie et consiste à modifier la représentation mentale de la situation traumatisante qui éveille sa peur et d’en atténuer les effets en lui permettant de prendre de la distance. Avec la double dissociation, le travail se fait la plupart du temps par le biais de la métaphore de l’écran de cinéma.
